Les îles sont alors peuplées par les Guanches, descendants des Berbères et qui vivent comme à l'âge de pierre. En 1471, les îles deviennent espagnoles et très rapidement, la population autochtone est décimée au point de ne plus exister de nos jours. Certains historiens identifient les Canaries aux fameuses Hespérides, îles mythiques de l'antiquité, nommées ainsi par les grecs. Leur nom actuel provient, c'est sans surprise, des serins jaunes -les canaris- qui abondaient sur l'archipel. Auparavant, elles se nommaient îles Fortunées, un nom sûrement inspiré par la douceur de son climat et la fertilité de ses terres. Sur certaines îles pourtant, son climat n'est pas vraiment favorable. L'île de Lanzarote n'est qu'à 100km du Sahara, subit donc des vents très chauds et est privée de l'humidité que transportent les alizées. Il en résulte un climat quasi désertique, chaud et sec. En revanche, les îles caressées par les alizées sont beaucoup plus tempérées et les cultures s'y sont toujours remarquablement développées, profitant de terre extrêmement fertile, due à l'origine volcanique des îles
Le premier volcan est né
il y a environ 25 millions d'années sur un schéma
que l'on peut expliquer ainsi : plus on se rapproche du centre
de la terre, plus la température s'élève.
À certains endroits cette température est tellement importante
que la roche fond et se transforme en lave. Cette lave, plus légère,
remonte vers la surface et il suffit d'une simple fissure pour
qu'elle s'échappe, créant ainsi un volcan
Le volcan le plus important de l'archipel est le Pico del Teyde, il culmine à 3718m mais
prend en fait naissance à 3000m en dessous du niveau de
la mer. Certains veulent croire que sa dernière éruption
date de 1492, Christophe Colomb ayant observé une énorme
éruption au large des Canaries avant sa traversée historique
Le Pico del Teyde n'est pas le seul puisqu'on comptabilise 8 éruptions ces trois derniers
siècles, la dernière datant de 1971
D'après Hervé Bertrand, géologue au laboratoire de Sciences de la terre, à l'École Normale Supérieure de Lyon, propos recueillis lors de l'émission du 17/1/97
Nous n'avons pas réussi
à avoir en temps voulu la liaison BLU avec Saranaïa.
Les nouvelles du bord sont donc quelque peu restreintes cette
semaine, mais pour nous faire pardonner nous vous assurons pour la
semaine prochaine l'intégralité du journal de bord
tenu par René Bernard, de Lisbonne à Las Palmas.
Quelques pages qui, nous l'espérons, vous raviront
En attendant, sachez que la traversée
de Madère à Las Palmas fut éprouvante. Deux
navires de la flotte du rallye ont démâté,
et devant les conditions météo l'équipage
de Saranaïa a préféré ralentir l'allure
afin de ménager le bateau
Mission accomplie, Saranaïa a rallié Las Palmas sans dommage, l'équipage récupére sous 25° de soleil
Le départ a été donné samedi 18 janvier, direction l'Atlantique
Bon Vent !